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© Wildstorm Production, Semic Edition
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Sarah Rainmaker,
Gen 13
Durant la guerre
froide, une agence gouvernementale, appelée « Opérations
Internationales », a mis en place le projet « Genesis » pour assurer
la sécurité des intérêts américains. Ils ont ainsi formé une équipe
composée des meilleurs soldats : la « Team 7 » pour neutraliser les
ennemis de l’état.
Pour aller encore
plus loin, le directeur de l’agence décide de les exposer au géne-facteur
pour en faire des supers-agents. Ils devinrent les GEN-12. Mais
leurs pouvoirs les détruisaient petit à petit et les rendirent peu à
peu fous.
Les survivants
tentèrent de quitter l’agence et de se dissimuler après avoir
découvert que leurs enfants pouvaient devenir gène-actif. Peu
réussirent, et aujourd’hui l’agence tente de retrouver leurs
enfants : les GEN-13. |
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© Wildstorm Production, Semic Edition |
La série commence
avec la capture/recrutement d’un de ces groupe d’enfants aujourd’hui
jeunes adultes pour le compte de l’agence, mais avec l’aide de John
Lynch, un ancien « Team 7 » quelques-uns arrivent à se sauver :
-
Caitlin
Fairchild, qui a une force surhumaine,
-
Eddie « Grunge »
Chiang, qui acquiert les propriétés physiques de tout ce qu’il
touche,
-
Bobby « Burnout »
Lane, véritable lance-flammes,
-
Roxy « Feefall »
Spaulding, qui défie le lois de la gravité
-
Sarah Rainmaker,
qui manipule les éléments.
Sarah est la jeune
fille qui nous intéresse pour ce dossier, car on découvre son
homosexualité par une allusion dans le numéro 5, alors qu’elle fait
un massage à Roxy.
Elle a été élevée
dans une réserve et appartient à une tribu descendant des Apaches.
Dans le numéro 17, elle fait une rencontre qui ne la laisse pas
indifférente, puis qu’elle parlera encore dans le numéro 19. |
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Avec un premier
numéro publié en France en février 1996, on l’aura compris Gen 13
réédite la formule X-Men avec des personnages plus moderne, plus en
phase avec son époque. Une des premières choses que l’on remarque
sur cette série, est que les personnages féminins ont des attributs
très bien proportionnés, voire disproportionnés, et que les auteurs
et dessinateurs ont tendance à les montrer nues un peu trop souvent
pour être honnête …
Du coup la présence
d’une lesbienne, Sarah, n’est-elle pas seulement la représentation
du fantasme du male hétérosexuel ? J’avoue en être quasi persuadé…
Cependant, après
l’intervention d’un lecteur aux idées un peu trop coincées dans le
numéro 13, une jeune fille s’est exprimée, anonymement, dans le
courrier des lecteurs du numéro18, pour réagir :
« Etant moi-même une
jeune lesbienne adorant les comics, je trouve que c’est une
excellente idée que, pour une fois, il y ait une héroïne à laquelle
je puisse m’identifier ».
C’est exactement ce
que nous défendons, ici, sur HomoSF, donc bravo à l’équipe de Gen-13 !!!
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